Dans son article sur le cinéma coréen (Le Monde diplomatique mars 2019) Jean-Michel Frodon développe une analyse qui curieusement épouse les contours (et les lacunes) de la réception critique française du cinéma coréen.
Cela le conduit à écarter des pans entiers du cinéma coréen et à « sur-valoriser » (en distribuant les bons points et les mauvais points du talent et de la médiocrité) des auteurs et des films tels qu’ils ont été d’abord repérés par les festivals et les critiques occidentaux.
Pour une approche plus exacte du cinéma coréen, on préfèrera (malheureusement non traduit) Young-Il, Lee / Young-Chol, Choe (1998): The History of Korean Cinema.
En particulier, les chapitres consacrés au cinéma de genre coréen des années 70-80, assez ahurissant et incohérent au premier regard, sont très instructifs et permettent de comprendre la dimension politique d’une période du cinéma coréen peu considérée par la critique occidentale.
