Parution aujourd’hui sur Le genre et l’écran de mon article consacré au film de Spike Lee.
Spike Lee est une nouvelle fois passé à côté de la Palme d’or : après avoir obtenu en 1991 le Prix du Jury avec Jungle Fever , il a dû se contenter du Grand Prix pour son retour sur la scène hexagonale. Ainsi, on peut donc ajouter à la liste des anomalies « invisibles » qui disent beaucoup des hiérarchies culturelles l’absence de cinéaste noir.e dans la liste des palmé.e.s, tandis que Jane Campion demeure la seule femme à avoir jamais décroché la récompense suprême. Ce n’est pourtant pas comme si, des États-Unis à l’Afrique, en passant par l’Europe et les Caraïbes, les candidat.e.s avaient été rares ou insignifiant.e.s. Paradoxe : c’est alors qu’il semble au plus loin de sa meilleure forme que Spike Lee, à 61 ans, retrouve les écrans français. Ses derniers films (de Miracle à Santa Anna en 2008 à Chi-raq en 2015, en passant par l’improbable remake du Old Boy de Park Chan-wook en 2013) avaient en effet reçu un accueil mitigé de la part de la critique comme du public -à l’époque, Chi-raqne fut même pas distribué en France. Tout l’inverse de BlackKklansman .
(pour lire la suite, rendez-vous sur le site Le Genre et l’Ecran)